Je m'présente...
...je m'appelle Henri... Ne me remerciez pas de vous rappeler de bons souvenirs :-)
Aujourd'hui je vous parle du gros craquage d'il y a 2 semaines lors de la porte ouverte Babylock chez mon vendeur de machines. Depuis quelques mois je lorgne sur celle qui me serait très très utile pour avoir des finitions comme sur les fringues du commerce (ça c'est l'argument choc pour convaincre zhom).
Partie pour me renseigner, je reviens à la maison avec 2 autres arguments chocs : tu sais chéri, mon vendeur me fait 10% sur la machine et en plus il me fait cadeaux de 2 pieds presseurs au choix si je passe commande ce week-end.
Voilà comment 10 jours plus tard, ma recouvreuse Babylock a rejoint mon coin couture. Elle est sortie récemment en France pour concurrencer en partie la numéro 1 mondiale (la Janome CoverPro 1000CPX). Elle coûte 498euros contre 675euros la Janome.
Comme la Janome, elle dispose d'un espace de travail correct et l'enfilage se fait facilement. A droite, on trouve la molette pour le réglage de la longueur du point ; à gauche, le coupe fil et les molettes pour le réglage du différentiel et de la pression du pied. Elle est fournie avec tous les accessoires nécessaires : pince, tournevis, disques bobines, filets bobines, 3 aiguilles Schmetz ELx705...
De prime abord, le seul reproche que je puisse faire est que le manuel d'utilisation est assez succinct (ce n'était pas du tout le cas pour ma surjeteuse babylock, y'a du laisser-aller cher ami allemand).
J'ai eu 30 minutes de démonstration chez mon vendeur pour apprendre à l'enfiler correctement, changer les aiguilles et le pied presseur, arrêter la couture...Bon au final rien de sorcier mais une démonstration permet de gagner du temps.
Pour le réglage des tensions des fils d'aiguilles et du boucleur, il y a un tableau de base dans le manuel. Après c'est à nous d'ajuster les tensions correctement en fonction du tissu à coudre et du point utilisé.
J'ai réalisé 3 coutures pour le moment avec 3 matières différentes : jean, coton et jersey fluide.
Le réglage des tensions s'est fait facilement pour les 3 matières. Mon plus gros soucis était de coudre droit, surtout sur le jersey qui était fuyant (et pourtant j'avais bâti mon ourlet).
Il y a un travail de préparation avant couture qui n'est pas négligeable pour obtenir des ourlets réguliers. Je crois que je vais investir dans un tube de colle textile qui part au lavage, ce sera plus facile pour maintenir correctement le tissu.
Sinon, sur mes 3 coutures, j'avais d'abord assemblé à la surjeteuse et ensuite j'ai utilisé la recouvreuse pour faire les ourlets. Je n'ai pas eu de soucis pour passer les épaisseurs mais à y regarder de plus près on s'aperçoit que les points sont un peu plus rapprochés à ces endroits là, preuve que le tissu était mal entrainé. Je pense qu'il suffit d'allonger le point aux endroits les plus épais et ça devrait passer sans soucis.
En conclusion, comme avec toute nouvelle acquisition, la prise en main est un peu hasardeuse. Cela me rappelle mes débuts à la surjeteuse... Mais à force de patience et de persévérance je pense qu'on sera très copine ma recouvreuse et moi.
Une tunique pour mon bébé, en gabardine beige de chez Cousette, patron maison, il me reste les pressions à mettre sur la patte de boutonnage.
J'ai surjeté au préalable le bord du tissu qui s'effilochait et j'ai ensuite réalisé un ourlet étroit. Si c'était à refaire j'essayerais de superposer la couture à la recouvreuse et la couture à la surjeteuse.
Pochoir chat et peintures pébéo chocolat moiré et rouge d'orient moiré.
Une ceinture, toujours pour ma puce, réalisée en cotonnade. J'ai utilisé le point de chainette et un fil métallique de la gamme Supertwist de Madeira. Effet décoratif garanti.
Je n'ai pas eu le temps de prendre des photos de la dernière cousette en jersey. Je vous la montrerai d'ici quelques jours.